Écrivaine italienne, Simonetta écrit en français et divinement bien. Elle débute sa carrière de romancière avec "La douceur des hommes". Elle commence une aventure ininterrompue chez Stock, sous le regard bienveillant de Jean-Marc Roberts, et avec la complicité de Capucine Ruat, son éditrice. Jean-Marc et Capucine acceptent la garde partagée avec Guillaume Robert, chez Flammarion, notamment pour "Étoiles". "Bellissima", son roman de la rentrée littéraire 2021, clôt une trilogie consacrée à l'histoire contemporaine italienne, celle des ombres et des lumières...

Guillaume fait partie des passionnés, et c'est pour cela que nous l'aimons. Passionné d'Écosse, de Massif Central, de whisky, et de bons pinards. "Nous sommes bien pires que ça" est son quatrième roman, qui nous emporte dans l'enfer des bagnes disciplinaires de l'Armée française en Algérie, assez loin de finalement ce qu'il chérit : un peu plus de douceur, autour d'une table de bons copains, dans la réjouissance de jolis vins amoureusement produits, comme ceux du domaine Rousselin... Guillaume est édité depuis toujours avec bonheur aux éditions Caïman.

C'est une éternelle débutante, donc toujours prometteuse. Laetitia collectionne les nouvelles vies. Pubeuse, vigneronne, écrivaine. Avec toujours ce besoin de retour à la terre, comme dans "Dommages", son dernier roman aux éditions De Borée. Les textes de Laetitia résonnent de vie, de cris, et d'espérance, malgré tout. En cet été 2021, on a la chance de lire en primeur son nouveau roman qui s'éloigne du Gard, et où il est question de correspondances, pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, c'est cela que Laetitia a conservé de son expérience de la vigne, pour notre plaisir, aussi...

Gilles fait partie de l'armée des invisibles de l'édition : celle des traducteurs. On lui doit des traductions de Patricia Cornwell, et celle de la mythique "Trilogie berlinoise" de Philip Kerr. Mais Gilles a aussi traduit Melville, Eizabeth Eyre, Agatha Christie, Bob Woodward, Rajiv Chandrasekaran... Aujourd'hui, il collabore avec le magazine "Challenges". Passionné de littérature américaine (évidemment), Gilles se réfugie le plus souvent possible en Ardèche, sur le terroir des grands saint-joseph, côtes-rôties, condrieu... Le bienheureux garçon. 

Borris, illustrateur, crée dans son atelier parisien (ou presque, ça doit être dans le coin), des planches qui pètent de vie ! Après "Mémé Cornemuse" (d'après le personnage de Nadine Monfils / Lajouanie) et "Lutte majeure" (Casterman), Borris cartonne avec "Charogne" (Glénat), prix BD de Quai du Polar 2019. Il prétend ne rien trop y connaître en vin, mais prend pour référence tout de même un si joli vin de copains ("le Canon Huppé", côtes de Thongue rouge, Domaine Monplezy). Il ouvre avec talent et convivialité notre rubrique "Avec ou sans bulles". 

"Salut ma Poule !". Quand on est cueilli par cette introduction dans un salon du livre, c'est que le zigoto n'est pas si loin... Laurent Guillaume fait partie des amis que l'on se plaît à retrouver, et avec lequel on prend la tangente pour s'en jeter un sympa à l'écart des egos des évènements littéraires. Le papa poule de "Malko", son personnage de flic qui lui ressemble tant, se ballade désormais sur les routes de sable et de latérite africaines,  nous ramenant de ses pérégrinations hasardeuses des romans qui reniflent le vécu, ainsi "Un coin de ciel brûlait" (Michel Lafon)...

Franck, normalien, a choisi finalement la carrière de saltimbanque, celle de scénariste. Quand on écrit bien, c'est pas si con de mettre son talent au service de la fiction audiovisuelle. Création éclectique : "Maison Close", "No Limit", "The Tunnel", "Mirage"... Franck vit entre Los Angeles et le bassin d'Arcachon, où il écrit à l'écart du bruit, entre deux vagues, en surfeur impénitent. Et quand on ne transige pas sur les plaisirs, on aime le vin, notamment ceux de Jean-Luc Colombo, et Marcel Richaud. Il lui faudra en consommer avec constance ( et avec modération) pour parvenir à bout de l'adaptation télévisuelle d'"Une Affaire Atomique" (Robert Laffont)...  

Vincent s'est trouvé à une époque de sa vie à choisir entre la montagne et la brousse africaine. Il a opté pour la savane rebelle, les forêts obscures, et un continent bousculé par les guerres civiles, dont il s'est inspiré pour sa dizaine de publications, principalement des romans d'espionnage, sept depuis "La tête du cobra" (Albin Michel). Désormais, Vincent publie chez Robert Laffont. Son dernier roman, "Vesper", est clairement autobiographique (avec fantaisies hautement romanesques). Épicurien déclaré, il s'est mis en tête de créer un site liant les littératures et le vin. Quelle drôle d'idée.